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15 mars 2011

Les entreprises qui se développent à l'international

Extrait de la Newsletter du portail des PME-PMI,  Serge ROSER a écrit d'excellents articles sur le développement des entreprises qui se développent  à l'internationanal.

En voici un exemple :

Mercredi, 16 Février 2011 00:00
À quoi ressemblent, aujourd’hui en France, les entreprises qui se développent à l’international

Sur près de 3,65 millions d’entreprises que dénombre notre pays, on compte environ 3,6 millions de PME, dont les effectifs sont inférieurs à 250 salariés et près de 250 entreprises de taille mondiale, dont les effectifs sont supérieurs à 5 000 salariés. La France compte 40 grandes entreprises parmi les 500 premiers groupes mondiaux.



Notre pays compte un peu moins de 5 000 entreprises de taille intermédiaire (ETI) qui représentent 20 % de l’emploi salarié en France, (soit environ 3 millions de personnes) et produisent 20 % de la valeur ajoutée de la France. Elles contribuent aux exportations françaises à hauteur de 33 % (les ETI réalisant d’ailleurs 41 % de leur chiffre d’affaires à l’export) et elles représentent plus de 49 % des dépenses en recherche et développement du pays.



Le nombre des entreprises exportatrices en France représente un peu plus de 4 % du nombre total d’entreprises, contre environ 11 % en Allemagne et l’on compte en France deux fois moins d’entreprises exportatrices qu’en Italie et trois fois moins qu’en Allemagne. 10 % des exportateurs français réalisent 95 % des ventes à l’export et aujourd’hui, sur les 91 000 entreprises exportatrices, plus de 95 % sont des PME/TPE qui réalisent moins de 45 % des exportations françaises. On estime ainsi que sur 160 000 PME de 1 à 150 M € de CA, une PME sur dix exporte régulièrement (10 % exportent chaque année plus de 5 % de leur chiffre d’affaires, soit environ 16 000 entreprises). 30 % exportent très irrégulièrement (48 000 entreprises) et 70 % n’exportent pas.

Parmi les 1, 85 millions de TPE et les 674 000 entreprises artisanales que compte notre pays, un peu plus de 6 % exportent, ce qui représente environ 170 000 entreprises. 27 % d’entre elles sont constituées en société, les autres étant des entreprises individuelles et il convient de noter que la part de la valeur ajoutée des entreprises exportatrices de ce secteur représente près de 15 % de la valeur ajoutée produite par nos TPE et nos entreprises artisanales.

Les observateurs s’accordent à dire qu’une entreprise qui exporte est en général 20 % plus rentable qu’une entreprise qui n’exporte pas.

Et pourtant, comment inverser la tendance à la dégradation de notre commerce extérieur et bousculer la léthargie apparente des entreprises françaises par rapport à l’idée d’ouverture à l’international, lorsque l’on sait que seulement 55 % des entreprises de notre pays maîtrisent le transport de leurs marchandises à l’international et donc les techniques de base du commerce international.

Ce constat est renforcé par le fait que les 2/3 des entreprises françaises considèrent qu’elles doivent s’améliorer dans la maîtrise des langues et des cultures étrangères, alors que 20 % seulement des Français estiment maîtriser correctement l’anglais. N’a-t-on pas, de plus, longtemps considéré qu’un emploi sur quatre, dans notre pays, était tributaire de l’exportation et n’y aurait-il pas là un moyen de relancer l’emploi en France ?

Lorsque l’on s’intéresse à l’activité des entreprises importatrices, force est de constater que mis à part les douanes, pour des raisons de tenue des statistiques du commerce extérieur de notre pays, peu de monde s’intéresse à ces acteurs économiques ; ce qui dénote, pour le moins, d’une prise en compte partielle de la réalité actuelle du commerce extérieur de la France. C’est tout juste si l’on remarque que sur les 104 000 entreprises importatrices que compte notre pays, 68 000 comptent moins de 20 salariés et réalisent près d’1/4 des importations cumulées du pays.